Personne ne peut nier que l’humanité a passé par beaucoup d’étapes très importantes pendant la démarche humaine depuis l’invention de l’écriture jusqu’à notre ère contemporain, et bien sur lorsqu’on parle de la vraie démarche, on ne signifie pas forcément le progrès militaire , économiques , bien être , mais on signifie fortement le côté intellectuel . parce que c’est avec ce dernier qu’on peut aboutir le développement des autres domaines stratégiques .
La question qui se pose ici : est ce que ce côté intellectuel concerne beaucoup de domaines ?
La réponse sera bien évidement OUI : parceque lorsqu’on parle de ce côté on parle bien sur de la prestigeuse façon d penser , gérer , et surtout gouverner , et bien sur qui dit gouverner avec prestige dit « la DEMOCRATIE » . cette dernière qui a vraiment bouleversé la vie humaine durant tout son histoire et réussi pour la première fois à combiner plusieurs côtés et domaines : politique , social .. et même idéologique
Alors :
Quesque la Démocratie ?
Quels sont ses types ?
Quels sont ses principes et ses fondements ?
La démocratie( du grec dêmos , peuple…et Kratos : pouvoir) est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu’il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence… (principe d’égalité). En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s’exerçant par l’intermédiaire de représentants désignés lors d’élections au suffrage universel.
De façon générale, un gouvernement est dit démocratique par opposition aux systèmes monarchiques d’une part, où le pouvoir est détenu par un seul, et d’autre part aux systèmes oligarchiques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d’individus. Néanmoins, ces oppositions, héritées de la philosophie grecque (notamment de la classification d’Aristote) sont aujourd’hui équivoques de par l’existence de monarchies parlementaires. D’autre part, on peut aussi définir la démocratie par opposition à la dictature ou tyrannie, comme le propose Karl Popper, mettant ainsi l’accent sur les possibilités pour le peuple de contrôler ses dirigeants, et de les évincer sans devoir recourir à une révolution.
La démocratie s’oppose aux autres régimes politiques que sont :
la monarchie absolue (pouvoir aux mains d’un seul homme) ;
la aristocratie (pouvoir aux mains des meilleurs) ;
l’oligarchie (pouvoir aux mains d’un petit nombre de personnes ou de familles) ;
la théocratie (pouvoir aux mains d’une caste sacerdotale) ;
l’empire, la dictature et autres régimes totalitaires.
La démocratie est devenue un système politique (et non plus un simple régime) dans lequel la souveraineté est attribuée au peuple qui l’exerce de façon :
directe lorsque le régime dans lequel le peuple adopte lui-même les lois et décisions importantes et choisit lui-même les agents d’exécution, généralement révocables. On parle alors dedémocratie directe ;
indirecte lorsque le régime dans lequel des représentants sont tirés au sort ou élus par les citoyens, pour un mandat non-impératif à durée limitée, durant lesquels ils ne sont généralement pas révocables par les citoyens. On parle alors de démocratie représentative ;
semi-directe dans le cas de démocraties indirectes dans laquelle le peuple est cependant appelé à statuer lui-même sur certaines lois, par les référendums, qui peut être un référendum d’initiative populaire, soit pour poser un véto à un projet de loi, soit pour proposer un projet de loi.
Dans la démocratie directe, le pouvoir est exercé directement par les citoyens, sans l’intermédiaire d’organes représentatifs. L’idée de démocratie directe se rapporte selon les penseurs à différentes conceptions de l’exercice direct de la souveraineté par le peuple. De même, selon les lieux et les époques, la démocratie directe a désigné différentes formes de gouvernements ou d’associations politiques, dans lesquels la population décide des lois. Si aujourd’hui le terme de démocratie renvoie généralement à l’idée de gouvernement représentatif, il fut longtemps associé à celle de démocratie directe, notamment en référence à la démocratie athénienne : les citoyens réunis en assemblée y décidaient des lois, les magistrats aux fonctions administratives et exécutives étaient tirés au sort, et les magistrats dont la fonction nécessitait une expertise étaient élus et révocables par les citoyens.
Démocratie indirecte (représentative) :
Dans une démocratie indirecte, les citoyens élisent des représentants qui seront alors chargés d’établir les lois et/ou de les exécuter, raison pour laquelle ce système politique est aussi désigné sous le terme de démocratie représentative. Elle est devenue au fil du temps, dans le langage courant et par abus de langage, synonyme du terme de démocratie tout court. Cela est notamment du au fait qu’il s’agit de la forme de démocratie aujourd’hui la plus répandue dans le monde. Pour la même raison, démocratie représentative et démocratie tout court sont aussi souvent assimilées à la démocratie libérale et à la démocratie parlementaire (distincte de ce que l’on appelle un régime parlementaire, puisque pouvant aussi correspondre à un régime présidentiel).
Néanmoins, cette forme de souveraineté populaire indirecte connaît plusieurs variantes distinctes (détaillées dans les sections qui suivent).
Régime parlementaire
Les démocraties à régime parlementaire sont caractérisées par le fait que le Gouvernement y est politiquement responsable devant le Parlement, duquel il est généralement issu, et qui peut donc le destituer en recourant à une motion de censure, dont les modalités varient en fonction des pays. En contrepartie, le gouvernement, en charge de l’exécutif, peut dissoudre l’Assemblée, en charge du législatif. S’il y a donc bien séparation des pouvoirs dans un régime parlementaire, celle-ci est qualifiée de «souple» du fait de ce contrôle réciproque entre exécutif et législatif.
Régime présidentiel
À l’inverse du régime parlementaire, le régime présidentiel se caractérise par une séparation des pouvoirs plus stricte. Il s’agit d’un régime représentatif dans lequel le pouvoir exécutif n’a pas de responsabilité politique devant le pouvoir législatif, ce qui signifie que ce dernier ne peut pas le destituer. À l’inverse, le chef de l’État (qui y est aussi chef du Gouvernement), élu au suffrage universel direct ou indirect, dispose de moins de pouvoir sur le Parlement que dans un régime parlementaire, n’ayant pas la possibilité de le dissoudre. Aux États-Unis, principal pays dont le régime est véritablement présidentiel, le Président dispose d’un droit de véto sur les texte de lois.
Régime semi- ou régime mixte
L’expression de régime semi-présidentiel est un régime représentatif qui rassemble des caractéristiques du régime parlementaire et du régime présidentiel, raison pour laquelle il est parfois désigné sous le terme de régime mixte( c’est le cas de la 5 ème république française )
Régime d’Assemblée
Le régime d’assemblée est un régime représentatif dans lequel une assemblée unique, élue au suffrage universel direct, détient l’ensemble des pouvoirs politiques, les pouvoirs exécutifs et judiciaires étant subordonnés au pouvoir législatif.
Démocratie semi-directe
Les démocraties semi-directes empruntent aux deux formes de démocraties.
Les citoyens élisent des représentants qu’ils chargent d’établir les lois, mais les citoyens peuvent aussi être amenés à faire des lois par référendum (ou les refuser). ( le cas de la Suisse )
Démocratie participative
Dans la démocratie participative, les citoyens sont associés aux décisions prises par les représentants, dès l’élaboration et jusqu’à leur application.
LES Principes et les Fondements de la Démocratie :
L’existence de plusieurs partis politiques ( multipartisme )
C’est une condition nécessaire mais pas toujours suffisante pour avoir un régime démocratique. Cette condition est nécessaire parce que sans l’existence de plusieurs partis politiques, il n’y a pas de place pour les échanges constructifs d’idées et le contrôle effectif de la gestion de l’Etat par la population.
Mais cette condition n’est pas suffisante car, il peut y avoir plusieurs partis politiques sans que ceux-ci aient un pouvoir ou un poids réel sur la gestion de l’Etat. En effet, le pouvoir peut appartenir à un parti tellement dominant et puissant, qu’il n’y a pas de place pour une réelle participation des autres partis politiques.
La liberté de la presse et de l’information
Elle est aussi nécessaire pour que les différentes idées puissent s’exprimer. Elle est indispensable pour que les citoyens puissent être réellement informés des problèmes sociaux, économiques et politiques. Elle leur permet de demander des comptes à leurs gouvernants et d’assurer ainsi un certain contrôle de la gestion de l’Etat.
Mais la multiplication des journaux de différentes tendances politiques n’est pas toujours une condition suffisante pour garantir la liberté d’expression et d’information des citoyens. Il faut encore que le gouvernement n’empêche pas les idées et les points de vue des gens de paraître et de s’exprimer dans ces journaux; il faut que les taxes et les impôts ne puissent pas empêcher le développement d’une presse indépendante du pouvoir. Il faut aussi que les journalistes soient bien formés et que les lecteurs soient capables d’analyser les informations qu’on leur fournit.
Cette liberté d’organisation ne concerne pas seulement les partis politiques. Elle concerne aussi les associations, les coopératives, les syndicats . . . C’est dans ces organisations que les citoyens peuvent faire l’expérience de la démocratie, à condition que ces organisations aient un type de fonctionnement démocratique. Elles constituent avec les partis une force qui peut s’opposer au pouvoir excessif de l’Etat. Elles empêchent l’Etat d’imposer son pouvoir dans tous les secteurs de la vie sociale.
L’organisation à intervalles réguliers, d’élections libres
Les élections permettent aux citoyens de choisir les personnes qui les représenteront. C’est une des formes de participation des citoyens aux prises de décisions et au contrôle de la gestion de l’Etat.
Pour cela, les élections doivent être des élections au scrutin secret, c’est-à-dire que le choix de chaque citoyen est tenu secret. Le gouvernement légitime est celui qui est élu à intervalles réguliers par la majorité des citoyens qui ont participé aux élections. Les gouvernements battus aux élections doivent accepter de quitter le pouvoir et de laisser la nouvelle majorité gouverner le pays. L’alternance du pouvoir est un bon signe de démocratie.
Le pouvoir législatif ou l’Assemblée Nationale doit être indépendant du pouvoir exécutif. Le pouvoir législatif doit pouvoir contrôler effectivement le gouvernement. Il doit pouvoir le remplacer au cas où il ne gère pas bien les affaires de l’Etat.
Cela suppose non seulement l’existence de plusieurs partis politiques mais également un équilibre entre les partis en présence. Si un des partis est dominant, l’Assemblée Nationale ne peut pas contrôler effectivement le pouvoir exécutif.
Le pouvoir judiciaire doit être séparé du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. l’Etat doit assurer aux juges les conditions matérielles nécessaires et des garanties suffisantes pour leur permettre de bien exercer leurs fonctions. Ainsi ils peuvent accomplir leur mission en toute indépendance sans craindre pour leur travail ou même pour leur vie à cause des jugements qu’ils rendent.
La séparation de l’ Etat et des institutions religieuses
L’Etat doit être un Etat laïque, c’est-à-dire qu’il ne doit pas être sous l’autorité d’une religion. Mais cette séparation ne doit pas être comprise en termes de conflits entre l’Etat et les institutions religieuses. Il s’ agit au contraire d’organiser la coexistence entre l’Etat et toutes les croyances. L’Etat ne doit pas faire de distinction entre les croyants et les non croyants, il ne doit pas établir de différence entre les religions.
La séparation de l’ Etat et des partis politiques
L’ Etat doit se placer au-dessus des partis politiques. Ses moyens ne doivent pas être détournés au profit du parti au pouvoir. Les ministres qui exercent des responsabilités dans un parti ne doivent pas utiliser les biens de l’ Etat pour financer ou organiser les activités de leur parti.
Les gouvernants doivent apprendre à distinguer entre leurs responsabilités d’hommes d’ Etat et celles de membres de partis politiques. Cela est souvent difficile à réaliser. L’ existence et l’application de lois sur l’ utilisation des biens de l’ Etat et des collectivités publiques pourraient, par exemple, aider les gouvernants à s’habituer à faire ces distinctions indispensables.
Les modes de scrutin majoritaires regroupent les modes de scrutin caractérisés par une victoire de la ou des personnes ayant obtenu davantage de voix que leurs concurrents. Dans un scrutin de type majoritaire, l’objectif est généralement de dégager une majorité forte et uniforme, susceptible de gouverner sans entraves
la catégorie des scrutins uninominaux regroupe tout mode de scrutin où une seule personne est élue pour un territoire donné (un pays ou une circonscription). Ces systèmes impliquent en général que seul le candidat ayant rassemblé une majorité absolue ou relative de suffrages exprimés soit élu. Ils peuvent être utilisés autant pour des élections législatives que présidentielles.
Le scrutin majoritaire à un tour
Le mode de scrutin majoritaire à un tour (aussi appelé Pluralité), est un mode de scrutin reconnu pour sa grande simplicité. Le candidat ayant rassemblé le plus de voix sur un territoire donné est élu en toutes circonstances. Une majorité relative de voix suffit pour gagner une élection, c’est-à-dire qu’il est possible que le candidat élu recueille moins de la moitié des voix exprimées.
Le vote alternatif
Le vote alternatif, mode de scrutin inspiré de celui évoqué précédemment, est un système électoral à préférences multiples ordonnées, qui satisfait lui aussi à l’exigence de la majorité absolue. Les électeurs votent pour des candidats dans des circonscriptions où un seul siège est à pourvoir, mais au lieu de voter pour un seul d’entre eux, ils doivent les classer par ordre de préférence sur leur bulletin.
Le scrutin majoritaire à deux tours
Le scrutin majoritaire à deux tours est un mode de scrutin qui permet l’élection d’un candidat (dans une circonscription ou pour l’ensemble d’un État) après deux tours de scrutin. Les électeurs sont donc appelés à voter une première fois pour l’un ou l’autre des candidats. Un deuxième tour est ensuite organisé, ne mettant en lice que les candidats ayant le plus de voix. Lors de ce second tour, le candidat ayant récolté le plus de voix est élu. Selon les pays, deux ou plusieurs candidats peuvent être admissibles au second tour. Dans la très grande majorité des cas, la loi permet cependant à un candidat ayant rassemblé une majorité absolue de suffrages exprimés au premier tour d’être directement élu.
Les modes de scrutins majoritaires plurinominaux sont des systèmes électoraux qui permettent l’élection de plusieurs candidats. Ils sont donc utilisés pour l’élection de plusieurs personnes en même temps.
Le scrutin majoritaire plurinominal à un tour
Le scrutin majoritaire plurinominal à un tour est un mode de scrutin où sont élus plusieurs candidats sur un territoire donné. Le nombre de candidats élus dépend du nombre de n à pourvoir. Sont ainsi élus tous les candidats ayant recueilli le plus grand nombre de voix, jusqu’à concurrence du nombre de sièges en élections. Il n’est plus du tout utilisé pour la désignation des députés dans les démocraties représentatives contemporaines.
Le scrutin majoritaire plurinominal alternatif
Le scrutin majoritaire plurinominal alternatif est la version plurinominale du vote alternatif. Chaque électeur doit classer les candidats par ordre préférentiel. On procède ensuite à autant de dépouillements qu’il y a de sièges à pourvoir afin de pourvoir chaque siège au cas par cas. Les voix excédentaires du premier candidat élu sont réparties entre les autres candidats en fonction des préférences exprimées par les électeurs sur les bulletins concernés. Un parti majoritaire en voix pouvait donc remporter tous les sièges à pourvoir
Le scrutin majoritaire plurinominal à deux tours
Le scrutin majoritaire plurinominal à deux tours est inspiré de son équivalent uninominal. La majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour permet de remporter directement tous les sièges au terme de ce dernier. Le second tour doit départager les différentes listes ayant atteint un certain nombre de voix si aucune d’entre elles n’a obtenu au moins 50 % des suffrages plus une voix.
L’avenir de la DEMOCRATIE :
La démocratie, cette notion certes historique, serait aujourd’hui une idée neuve qui, pour être durable, doit sans cesse être renouvelée.
Dans un article paru dans la revue du MAUSS en 2005, le philosophe Fabrice Flipo se demande si le développement durable est l’avenir de la démocratie. Dans l’analyse qu’il développe, il oppose la démocratie antique et la démocratie moderne. Selon lui, la démocratie antique admettait que la question des finalités communes était une affaire commune, objet de discussion, et faisait de la participation à la discussion une garantie démocratique. La démocratie moderne, au contraire, a inscrit ses finalités dans l’ordre de la science et de la technique, en légitimant le fait que les citoyens ne s’en mêlent pas. Ceux-ci sont alors réduits à l’alternative de désirer ou de travailler dans un contexte que les techniciens façonnent pour eux à partir de lois de composition établies en laboratoire. Le succès de la démocratisation repose sur la capacité du développement durable à ouvrir les questions soulevées. Le développement durable peut être un facteur de démocratisation et de prise de conscience de la gravité de la situation où nous nous trouvons, ou au contraire faire perdurer en trompe l’œil les problèmes actuels, qui ne sont en réalité profitables qu’à une partie de la population mondiale
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